5655 - L'Observatoire de Neuchâtel, son histoire de 1858 à 2007
TRUEB Lucien F.En collaboration avec Pierre Favre. L’Observatoire de Neuchâtel, créé en 1858, a cessé d’exister en 2007; il a donc juste frôlé 150 ans. Avec le recul existant aujourd’hui, il était grand temps de retracer l’histoire de cette vénérable institution, connue bien au-delà du Canton et de la Suisse. Dix ans seulement après la Révolution de 1848, le Canton de Neuchâtel s’embarquait dans un programme de modernisation dont le témoin principal est l’Observatoire sur la colline du Mail à Neuchâtel. Ses deux premiers objectifs étaient la détermination astronomique et la diffusion de l’heure, ainsi que le contrôle des chronomètres déposés par l’industrie. La recherche astronomique par contre - troisième objectif - souffrit dès le début d’une localisation très défavorable. Les sources d’information sur lesquelles se basa l’auteur furent en premier lieu les rapports des sept directeurs successifs pour le compte de la Commission de l’Observatoire, rapports publiés annuellement de 1859 à 2007. Il en découle une trame strictement chronologique : l’auteur s’est efforcé de résumer les faits saillants de chaque année de l’Observatoire. De cette manière, les graduels progrès de la chronométrie, de l’optique, de l’astronomie de position, des systèmes de transmission télégraphiques et radio, de l’électronique, de l’informatique et très généralement du complexe temps-fréquence peuvent être suivis de près. La lente progression des chronomètres mécaniques s’approchant asymptotiquement des limites imposées par la physique pendant tout un siècle, fut totalement bouleversée par des « acteurs » tout nouveaux: les montres-bracelets acoustiques à diapason en 1960 et les chronomètres de poche à quartz en 1966. Une année plus tard, les premiers chronomètres-bracelets à quartz étaient déposés à l’Observatoire. Ils pulvérisaient d’un coup les anciens records des chronomètres mécaniques, si péniblement atteints. Vulgarisateur scientifique professionnel, l’auteur approfondit dans des encadrés les plus importants thèmes ayant trait à l’Observatoire et qui étaient considérés comme acquis dans les rapports du directeur. Citons comme exemples la détermination astronomique de l’heure, les forces motrices de l’Areuse, les horloges à quartz, atomiques et optiques. Finalement, le lecteur découvrira sept personnalités de directeurs, toutes très différentes les unes des autres. Ces hommes ont marqué de leur sceau personnel l’orientation de l’institution qu’ils dirigeaient, découvrant à l’Observatoire de nouvelles vocations et créant des occasions uniques de recherche scientifique. Cet ouvrage comprend une liste des objets provenant de l'Observatoire qui sont actuellement en dépôt au MIH, Musée international d'horlogerie à La Chaux-de-Fonds et au Château des Monts, Le Locle.
200 pages
Edition : 2012
Langue : français
