Faire le point en mer, c'est être capable de déterminer sa latitude et sa longitude. Au XVIIe siècle, alors que les Européens sillonnent depuis longtemps les océans du globe, ils ne savent pas établir leur longitude de façon satisfaisante. Pour connaître la latitude, ils disposent d'instruments dont la manipulation est délicate; les résultats sont peu sûrs. Quant aux cartes marines disponibles, elles sont imprécises, voire fantaisistes. Dans cet ouvrage, l'auteur nous présente les différentes méthodes et outils utilisés par les marins pour faire le point en mer et explique comment ils se sont peu à peu perfectionnés. Au XVIIIe siècle, le sextant est inventé. Le problème de la détermination de la longitude est résolu grâce au progrès de l'horlogerie. Les cartes deviennent de plus en plus précises. Jusque très récemment néanmoins, se repérer en mer est resté une entreprise difficile et souvent hasardeuse. Par temps couvert, la position ne pouvait être connue que par l'«estime», une méthode d'évaluation très approximative. Aujourd'hui, grâce au système de positionnement par satellite (GPS), le plus ignorant des plaisanciers peut se situer au large avec précision. André Gillet est ancien officier de marine marchande, féru d'astronomie et d'histoire des sciences. Il est l'auteur de Une histoire des marées (Editions Belin).
112 Seiten
Verlag : 2000